« Le développement des arts vivants »

 

D’année en année, le Spot fait évoluer sa programmation artistique en appuyant le développement des arts vivants, matière qui poursuit la démarche initiale de démocratiser l’art contemporain à l’extérieur des murs institutionnels ou clivés.

De manière d’autant plus conséquente, l’art vivant provoque une émotion qui reste dans le corps et provoque un impact profond. Quand l’art visuel délivre une trace externe, l’art vivant procure une trace intérieure puissante qui vit dans le temps par le souvenir.

C’est alors que l’on peut aborder l’intime et réveiller notre regard d’enfant, cette « capacité à s’émerveiller » comme l’aborde Socrate. L’art vivant redonne la capacité d’être curieux, de s’étonner, de s’émerveiller et alors de créer du lien et de la cohérence avec les habitants du territoire.

« L’art dans l’espace public »

 

Le Spot œuvre au quotidien pour améliorer le cadre de vie de son territoire et cherche à recréer du lien entre ses habitants par les usages artistiques.

Nous pensons notre programmation avec cet objectif de ne pas seulement ouvrir nos portes mais de questionner une programmation qui va au plus près de chaque habitant.

Les arts vivants viennent surprendre au quotidien, mettre l’art là où on ne l’attend pas. Notre engagement artistique se développe dans le plaisir d’aller dans les interstices, ces endroits de faille et de vide de notre paysage urbain.

« L’émerveillement par l’inattendu »

 

Stimuler la créativité et interroger son monde passe toujours par un surgissement, une surprise qui vient provoquer les émotions les plus intimes et singulières.

De la même manière que les fresques monumentales sur les façades de nos quartiers, le mouvement artistique au détour d’une rue vient créer une rencontre inattendue. Nous voyons les arts vivants comme le moyen de glisser l’art dans les endroits d’errance, de vide et de questionnement pour les embellir.

Les représentations et projets d’arts vivants génèrent le plaisir d’aller dans les interstices, ces endroits que l’on évite, que l’on ne regarde plus, les espaces temps qui ne sont que passage. Faisons de nos ruelles oubliées les nouvelles scènes culturelles pour les regards de toutes et tous.